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Pèlerinage des Pères de Famille du 29 juin au 1er juillet 2018

« Lève-toi et Mets-toi en Route » Matthieu 2-20.

La Paroisse de Bailly-Noisy-Rennemoulin vous convie au Pèlerinage des Pères de Famille de Vézelay le Jeudi 28 Juin au soir au Dimanche 1er Juillet 2018 à 15H30.

 

  • Arrivée, le jeudi 28 Juin dans la soirée par vos propres moyens (un covoiturage sera organisé).
    Lieu de rendez-vous du 28 Juin 2018 : Le Moulin de Vézelay – 48, Grande Rue – 89450 Fontenay-près-Vézelay.
  • Fin du Pèlerinage, le dimanche 1er juillet vers 15h30 à Vézelay.
  • Inscription soit par retour de mail (vezelay2018@gmail.com), soit par courrier à l’adresse indiquée dans Inscription.
    Le montant de la participation aux frais s’élève à 40€ que vous pouvez régler au travers du Pot Commun https://www.lepotcommun.fr/pot/o0xkbnj2 soit par chèque.
  • Lancement, le vendredi 8 juin 2018 à la Maison Paroissiale de 19h à 20h30

Contact : Jérôme Leblanc-Barbedienne – 0609512959 – Vezelay2018@gmail.com

Inscription à télécharger et retourner au plus tard le jeudi 7 Juin 2018 à Jérôme Leblanc-Barbedienne (12 Hameau de La Lévrière – 78590 Noisy le Roi)

Suivez notre pélerinage en Pologne

Nous vous proposons de suivre chaque jour les étapes de notre pèlerinage paroissial en Pologne du 24 février au 3 mars.

Dimanche 25 février :

Première journée de notre pèlerinage. après un vol sans encombre, nous sommes arrivés à Varsovie sous une température de -12 degrés ! c’est un peu froid !

la ville est couverte d’un fin velours blanc tombé la veille.

Notre guide polonaise nous a conduits à travers un joli parc, avec un monument à Chopin et de charmantes demeures royales et aristocratiques, puis à travers la vieille ville. Après un réconfort chocolaté bien mérité nous nous sommes dirigés vers le Musée Polin pour faire mémoire du ghetto juif, des massacres et de l’insurrection. Nous avons terminé la journée par la messe, accueillis par un jeune vicaire qui avait fait Varsovie-Lourdes à vélo avec des amis étant jeune… 19 jours ! bravo !

Nous nous apprêtons donc à nous laisser révéler par Dieu ce qu’il veut nous dire dans ce pèlerinage. Comme Abraham nous sommes prêts à aller à la montagne sainte pour y vivre un temps d’étonnement, de déplacement intérieur et de conversion.

 

Monument à Chopin

Vieille ville détruite par les nazis et reconstruite à l’identique après guerre

Monument célébrant l’insurrection de la population polonaise

Monument du soulèvement du ghetto juif

Reconstitution d’une synagogue

 

Lundi 26 février : Wadowice

Lever matinal pour les 6 heures de trajet en car, de Varsovie à Katowice. La nuit se prolonge pour beaucoup pendant la première partie du voyage. Puis, pour introduire à la suite du séjour, nous regardons le film La Liste de Schindler (« le vrai pouvoir c’est le pardon », « qui sauve un homme sauve l’humanité »).

Nous déjeunons à Wadowice, ville natale de Karol Wojtyła. On nous sert même son dessert préféré, fabriqué autrefois sur la place de la ville, en face de sa maison.

Puis, nous visitons la maison natale où il a grandi jusqu’à la fin du lycée. Maison transformée en musée. A côté des trois petites pièces originelles de l’appartement, reconstituées partiellement, se déploie une muséographie moderne avec des objets ayant appartenu ou ayant été utilisés par le futur pape. On revisite ainsi les moments majeurs de ce parcours hors norme.

Puis, nous nous rendons dans l’église paroissiale qui jouxte la maison pour y célébrer la messe. Méditation sur la miséricorde dans sa dimension du pardon.

Puis, car jusqu’à Kalwaria Zebrzydowska, sanctuaire classé par l’UNESCO, où nous prions les vêpres, dînons et partageons sur deux textes de JPII, l’encyclique Redemptor Hominis et la lettre apostolique Salvifici doloris. Nous nous préparons à affronter la journée du lendemain avec la croix devant les yeux pour ne pas perdre la clarté de la dignité humaine, venue du rédempteur, verbe de Dieu incarné, mort et ressuscité, quand nous plongerons dans le lieu des ténèbres  au camp de la mort.

Complies et au lit !

Église principale de Wadowice, lieu du baptême et de la première communion de Karol

La bible qu’une sœur polonaise lisait au Saint Père, à sa demande lors de sa mort. À la fin du chapitre, elle a vu qu’il était parti vers le Père. Elle a inscrit sur la bible « Amen » à l’endroit où la lecture s’est arrêtée.

Baptistère où Karol Jozef fut plongé dans la mort et la résurrection du Christ rédempteur

Mardi 27 février : Kalwaria Zebrzydowska et Auschwitz

Au lever, il neige ! Nous découvrons avec émerveillement le site du sanctuaire où nous avons dormi.

Après les laudes et le petit déjeuner, nous nous rendons à la chapelle pour une visite guidée du monastère des prêtres bernardins, branche des franciscains, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est le deuxième sanctuaire marial le plus visité de Pologne. Il est entouré de plusieurs petites chapelles qui constituent un gigantesque chemin de croix, censé reproduire celui de Jérusalem, suite à une vision du gouverneur local au 16ème siècle.

Jean-Paul II y venait régulièrement dans sa jeunesse, et devenu Pape, il aimait à y revenir. C’est ici qu’il célébra sa dernière messe en Pologne, en 2002.

Après la visite, nous nous risquons à un chemin de croix sur la colline voisine. L’ascension est rendue compliquée par la neige abondante et la température sibérienne, il fait moins 15 ! Mais avec piété, nous arrivons malgré tout au sommet ! Glissade à la descente !

Puis nous reprenons le car pour Oświęcim, la ville polonaise, à côté de laquelle le camp d’Auschwitz a été construit.

Restaurant, dans un lieu cossu ! avant de nous rendre au lieu du premier camp. Le groupe, coupé en deux, « visite » (est-ce bien une visite ??) les blocks en brique d’époque, dans lesquels logeaient les prisonniers qui y travaillaient. Certains blocks sont consacrés à l’exposition des témoignages du grand massacre qui s’est organisé ici : quelques photos, fac-similé de documents, amas d’objets personnels… l’horreur est livrée à notre regard. Aucun des nombreux jeunes qui viennent eux aussi en ce lieu, ne dit mot. Les visages sont graves.  Rage, incompréhension, tristesse… comment définir ce qui habite nos pensées… face à une telle industrie de la mort. Tous ces visages sur les photos restent gravés dans les mémoires, même s’ils ne sont plus !

Heureusement, nous croisons le chemin de Saint Maximilien Kolbe qui donna sa vie par amour à la suite du Christ, en échange de la vie d’un autre prisonnier. Une lumière au milieu des ténèbres.

Puis, nous poursuivons par Birkenau. Au-delà de la célèbre porte par laquelle passaient les convois ferroviaires, sur des hectares, sont reconstituées les baraques en bois qui servaient d’abris précaire aux prisonniers qui avaient échappé au « tri » à l’arrivée des trains et qui n’étaient pas expédiés immédiatement « au traitement spécial », comprenez la chambre à gaz et la crémation.

Le Père Manfred, prêtre allemand au service du diocèse de Cracovie, nous accueille dans le Centre du dialogue, non loin de là. Il nous a beaucoup parlé de la relation que les nazis avaient cherché à détruire : entre les peuples, entre les voisins, entre les humains… c’est donc vers la reconstruction de relations qu’il nous envoie.

La journée s’achève par la messe célébrée au Centre. elle est une lumière donnée au terme de cette après-midi. À la fois appel à l’examen de conscience, pour voir si aujourd’hui encore il n’y a pas des collaborations aux « structures de péché » dont parlaient le Pape Jean-Paul II, appel à choisir résolument la vie sans compromission avec le mal, et appel à l’optimisme car les ténèbres ne peuvent engloutir la lumière et l’homme a toujours en lui, avec l’aide de Dieu et à la suite du Christ, les ressources pour se rebeller contre le mal, et trouver des chemins de fécondité.

Nous partons pour Cracovie, l’esprit encore empli des questions que soulevait cette journée, mais heureux de l’avoir vécue ensemble, chacun avec son expérience et ses ressources pour mener le combat contre le mal.

Nous logeons dans l’auberge des pèlerins du sanctuaire de la Divine Miséricorde de Łagiewniki.

Sanctuaire de Kalwaria

Vitrail de St Maximilien

Chemin de croix

Porte d’entrée d’Auschwitz I

Là où Saint Maximilien est mort martyr

Porte d’entrée d’Auschwitz II Birkenau

le Père Manfred

Le sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie

Mercredi 28 février : Cracovie centre historique

Après un lever matinal pour les laudes à 6h40, nous avalons notre petit déjeuner et préparons rapidement nos affaires pour la journée : nous avons le privilège de pouvoir célébrer à 8h la messe dans la cathédrale de Wawel, lieu saint le plus important de Cracovie : les rois de Pologne y furent couronnés, mariés, enterrés. Jean-Paul II y a célébré sa première messe en 1946 et y a été ordonné évêque.

Il nous est proposé durant la messe de réfléchir aux moyens d’ « évangéliser la culture » et de faire des ponts avec le monde de la culture afin de faire barrage à la dictature, à la haine, à l’ignorance. Évangéliser la culture, ce n’est pas uniformiser les cultures du monde dans une forme unique, mais permettre à chaque tradition de se déployer et de s’accomplir dans le Christ, dans la diversité (cf. commentaire sur la tour de Babel). Évangéliser la culture est un service que l’Église doit rendre à l’humanité, car c’est sa vocation.

Nous visitons ensuite les différentes chapelles qui ont été ajoutées, pour constituer la majestueuse et riche cathédrale d’aujourd’hui. Le soleil pâle s’est levé, révélant les couleurs pastel des bâtisses, il neige du sucre-glace sur la ville. La Vistule, fleuve qui traverse la Pologne et cerne la vieille ville de Cracovie, est gelée et ressemble à une patinoire géante ! Nous gagnons le château royal pour en visiter le trésor de Cracovie. Malgré les différentes invasions, pillages, destructions de la Pologne, nous pouvons découvrir de belles collections de bijoux, de vaisselle, d’armures rassemblées méticuleusement ces dernières années et qui témoignent du faste des époques et de la richesse de son histoire et de ses influences. La Pologne a, entre autres, vu passer des rois Français, Lituaniens, Suédois, et a été fortement influencée par ses voisins, dont la Turquie, l’empire ottoman s’étendant jusque Vienne au 17ème siècle !

Nous rejoignons à pied un restaurant du centre-ville, où faire halte pour une longue pause déjeuner bien agréable. Fait notable : cela doit être le premier repas sans pomme de terre !

En début d’après-midi, nous avons la chance de visiter le Collegium Maius, l’une des plus vieilles universités d’Europe de l’Est, fondée en 1364. Copernic y a été étudiant.

La seconde partie de l’après-midi est consacrée à la visite du quartier juif, aux ruelles et magasins pittoresques, dans lequel entre autres ont été tournées quelques scènes de La liste de Schindler. Le froid est mordant, nous nous réfugions dans l’église de la Fête-Dieu, au magnifique retable doré.

Nous regagnons le centre-ville de Cracovie pour découvrir la basilique Notre-Dame recelant l’imposant retable polychrome à la Vierge Marie et aux apôtres, si expressifs. Pendant la seconde guerre mondiale, le retable a été démonté puis caché dans une ville des environs. Découvert tout de même par les allemands, il a été volé et emmené en Allemagne, puis rapatrié en Pologne à la fin de la guerre et remonté dans la basilique de Cracovie. Cette basilique est celle des citoyens de Cracovie, elle trône sur la grand-place, richement décorée. Nous célébrons les vêpres dans une de ses petites chapelles.

Nous terminons cette belle et froide journée par un dîner typiquement local, sur fond de musique folklorique de la région montagneuse du sud de la Pologne. Une petite boisson servie en apéro a contribué à réchauffer les corps et les esprits ! hips !

L’autel de la confession de Saint Stanislas au Wawel

le Wawel, cité royale et épiscopale.

la grand-place sous la neige

Église de la Fête-Dieu

Quartier juif

Wawel et la Vistule gelée

Le groupe à l’université jagellonne.

Vitrail de la création dans l’Église Saint-François

Église des jésuites dans le centre historique

Église Notre Dame sur la grand-place

 

Jeudi 1er mars : Nowa Huta et la divine miséricorde

Selon notre guide, il a fait -21°C cette nuit ! La journée démarre en douceur par les laudes et le petit déjeuner, pour un départ vers le quartier de Nowa Huta (ville neuve) à 9h. Ce quartier est emblématique de l’époque communiste (le parti communiste règne de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu’à 1990) et cette ville ouvrière, voisine de Cracovie a été construite sans église, elle est appelée la ville sans Dieu. Malgré le souhait de la population de voir érigée une église, le parti communiste imposant l’athéisme s’y oppose. Les habitants dressent une croix en bois qui deviendra symboliquement leur église, et construiront de leurs mains une église, contre l’avis du régime politique : Arka Pana (l’Arche de Dieu) en forme d’arche de Noé, dans laquelle nous célébrons la messe. À l’image de cette ville sans Dieu dont les habitants ont redonné une place centrale à Dieu au travers de cette église, quelle place accordons-nous à Dieu dans nos vies ? Sans lui, nos vies sont égoïstes et solitaires. Nous risquons de passer à côté des pauvres, auquel le Christ s’identifie, que nous nous devons d’aider, de protéger.

Un tour panoramique de la ville permet de confirmer le fait que nous sommes moins séduits par l’architecture réaliste socialiste de ces bâtiments datant de l’époque communiste…

Nous achevons notre matinée par le ghetto de Cracovie, dans lequel furent concentrés les juifs pendant la seconde guerre mondiale. Rien n’a été détruit, les bâtiments sont d’origine. Nous avons en tête les scènes terribles de La liste de Schindler, c’est une étape importante de commémoration sur la grande place où sont dressées 65 chaises, représentant les 65 000 juifs enfermés dans ce quartier de Cracovie, qui ont été finalement déportés vers les camps de concentration et d’extermination. L’horreur nous semble encore imprégner les murs des bâtiments qui regardent la place sur laquelle se sont déroulés tant d’éléments douloureux, et pourtant, aujourd’hui, la vie bat son plein.

Déjeuner au Centre où nous résidons, puis départ vers le Centre de la Miséricorde Divine, fondé en l’honneur de Sainte Faustine, une mystique polonaise du début du 20ème siècle. La sœur qui nous reçoit nous parle de Miséricorde (donner le cœur à celui qui en a besoin, littéralement) que l’on peut pratiquer par la prière, la parole, ou les actes. Jean-Paul II parlait de cette même miséricorde en disant qu’il s’agissait de respecter la dignité de la personne à côté de moi. Devenons apôtres de cette divine miséricorde, mettons toute notre confiance en Jésus, abandonnons-nous à Dieu ! Nous participons avec les sœurs au chapelet de la divine miséricorde à 15h comme il se doit, dans la chapelle de la Congrégation de sœur Faustine.

Nous gagnons ensuite le Centre de la Pensée de Jean-Paul II, situé juste à côté : il s’agit d’une grande église et d’une multitude de petites chapelles érigées en l’honneur de Jean-Paul II, sur le site de l’usine Solvay pour laquelle il a travaillé de manière contrainte pendant la seconde guerre mondiale, au même titre que tant d’autres polonais. Nous découvrons dans ce bel ensemble orthogonal recouvert de neige quelques reliques du pape (dont la soutane tachée de sang qu’il portait le jour de la tentative d’assassinat), de grandes fresques colorées aux styles différents en lien avec le parcours de Jean-Paul II, et de belles mosaïques dorées contemporaines tapissant les murs de l’église, et retraçant les scènes de la Bible.

La fin de journée est consacrée au sacrement de réconciliation et à un temps libre, puis aux vêpres, avant de se retrouver tous ensemble dans le réfectoire de notre auberge pour partager un copieux dîner polonais entre pèlerins ! Ce soir, Benoît nous fait un topo sur deux encycliques de Jean-Paul II (veritatis splendor et Evangelium vitae) :  face aux débats de notre époque, nous échangeons sur liberté et vérité, puis sur foi et morale, ces deux paires de concepts étant indissociables, et leur équilibre permettant de nous trouver dans le bon chemin. Le rôle de l’Église, et donc de nous tous, est de défendre la vérité, et la loi mais en montrant la joie de cette vérité et de cette loi et non en se contentant exclusivement de pointer du doigt tous les interdits, ou ce qu’il ne convient pas de faire ou dire. La liberté est toujours connectée au bien, toujours orientée vers la vérité. De même, l’accompagnement miséricordieux est une nécessité. Devant cette complexité, nous ne pouvons que nous réjouir du fait que l’idéal moral soit atteignable, et que nous soyons aidés de l’Esprit Saint !

Le couvent de sœur Faustine

Le sanctuaire de la Divine Miséricorde

Vitrail d’une église dans Nowa Houta

Église à Nowa Huta

Livre d’or de l’église de Nowa Huta… les derniers signataires avant nous… Chatou !

 

Vendredi 2  mars : mines de sel et Czestochowa

Après une courte nuit, les laudes et un rapide petit déjeuner, nous quittons Cracovie en car et rejoignons la mine de sel de Wieliczka. Exploitée depuis le XIIème siècle, elle n’est plus active depuis 1996, et comptabilise plus de 300 km de galeries, sur 9 étages. L’or blanc avait une valeur bien plus importante qu’aujourd’hui, et les mines de sel faisaient la richesse de la Pologne. Pendant près de 2 heures, nous parcourons un labyrinthe de couloirs à -130 mètres de profondeur, et nous laissons surprendre par la beauté et l’ingénierie des fortifications en bois – véritables charpentes soutenant les couloirs de sel creusés –, les innombrables statues de sel illustrant le travail dans la mine ou des légendes locales, les chapelles façonnées dans le sel à la gloire de Dieu et décorées de bas-reliefs magnifiquement sculptés dans ce même matériau. La visite mêle histoire, sacré et culture, nous sommes ravis de cette plongée dans un univers aussi réel et fascinant.

Nous reprenons la route, et gagnons un restaurant pour une sympathique pause déjeuner. Fait notable du repas, nous n’aurons pas de gros gâteau polonais (comprendre gâteau subtil, léger et servi en portion raisonnable) en dessert pour la première fois du séjour !

L’après-midi est consacrée à la visite du sanctuaire de Czestochowa, abritant la célèbre icône byzantine de la « Vierge Noire », célèbre dans toute la Pologne. Nous avons hâte de la rencontrer : nous savons que ce lieu représente beaucoup dans le parcours de conversion de Benoît, et avons eu l’occasion pour nous préparer au départ de faire tourner une icône de la Vierge Noire chez chacun des pèlerins. Le sanctuaire est un lieu de pèlerinage pour plus d’un million de personnes chaque année, nous bénéficions d’une visite guidée des lieux, nous permettant de découvrir l’icône si particulière. La Vierge aux traits fins et d’influence byzantine tient Jésus dans une main et montre de l’autre main Jésus, indiquant aux spectateurs qu’il est bien le chemin à suivre. La douceur et la triste tranquillité de son regard nous magnétisent, nous profitons de la confiance qu’elle inspire et de sa protection pour célébrer l’avant-dernière messe de notre pèlerinage. En lien avec les lectures du jour (la pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle) nous sommes invités à la suite de Jean-Paul II à oser nous tenir à contre-courant des opinions du monde, si elles ne sont pas évangéliques, et à refuser les effets de mode qui nous détourneraient de la suite véritable du Christ. Pour ce faire, nous nous mettons à l’école de la Vierge Noire. Elle nous oriente avec confiance vers le Christ (« faites tout ce qu’il vous dira »). Et elle nous montre le chemin de la fidélité malgré les épreuves, car elle aussi se vit prédire un cœur transpercé sans pour autant refuser sa vocation.

Nous devons quitter ce bel endroit pour achever notre remontée vers Cracovie, il nous reste 3 heures de car, qui nous permettent de chanter les vêpres et de regarder la première partie de Carol, long film retraçant la vie de Jean Paul II, de sa conversion à sa papauté. Cette fresque historique est l’occasion de retrouver des lieux de Pologne que nous connaissons désormais (l’action se déroule à Cracovie, dans des lieux que nous avons visités, et à Wadowice) mêlés aux pages sombres de l’histoire du XXème siècle (invasion nazie, violences et horreurs commises sur les juifs parqués dans le ghetto de Cracovie et sur la population polonaise de manière plus générale, persécution communiste de l’Eglise et des prêtres, etc.).

Nous arrivons tard à l’hôtel pour notre dernière soirée, ravis de cette journée intense passée ensemble, et déjà peut-être un peu nostalgiques de la fin de ce pèlerinage ! Mais il nous reste encore une journée, un pèlerinage se vit jusqu’au bout.

Nous portons dans notre prière tant d’intentions qu’il nous faut encore bien une journée ! Nous sommes en communion toute particulière avec ceux qui souffrent dans notre paroisse. Nous les présentons sans cesse au Seigneur par l’intercession des saints. « Jésus j’ai confiance en toi » !

Mines de Sel

Clocher de l’archi-cathédrale de Czestochowa

La Vierge Noire

 

Parcours Alpha Jeunes – CHANGEMENT DE DATE

« Explore le Sens de la Vie »

Invitation à tous les jeunes de 1ère et Terminale.

Chaque dimanche soir, hors vacances scolaires, de 18h00 à 20h00 à l’aumônerie de Noisy : 10 soirées et un week-end autour d’un apéro, d’une vidéo tourné par une équipe de jeunes réalisateurs canadiens et d’un échange en petit groupe sur le thème de la soirée.

Le Parcours Alpha existe depuis plus de 30 ans et connaît un succès toujours grandissant dans le monde entier.

Première rencontre 4 février 2018 : invitez largement les jeunes autour de vous !

Contact : Christophe Delaval (06 82 89 84 74)

Pèlerinage diocésain de Lourdes 2018

Du dimanche 22 avril au vendredi 27 avril 2018

Le thème « Faites tout ce qu’Il vous dira » (Jn 2,5)
Avec Mgr Éric Aumonier, évêque de Versailles.

Pour les inscriptions des malades, avant le 9 février 2018 :
Anne-Marie Lapied  (06.14.41.00.29)

Pour tout renseignement :
Guillemette Teisseire (06.71.31.11.31)

Informations complémentaires en suivant le lien vers le site catholique78.fr

Repas des Aînés 2017

 

Le repas 2017 des Aînés aura lieu le dimanche 26 novembre, à partir de 12h30, à la Maison Paroissiale !

Répondez à cette invitation  avant le jeudi 16 novembre :

  • en téléphonant au secrétariat (01 34 62 93 48) de 9h30 à 12h30, du lundi au vendredi,
  • ou en cliquant ici pour obtenir la version imprimable de votre invitation et la renvoyer !

Pèlerinage des Mères de famille, le samedi 10 juin 2017

Cette année, le pèlerinage des mères de famille se déroulera le samedi 10 juin 2017, à partir de l’Église de Feucherolles.

Ce pèlerinage s’adresse à toutes les mères et futures mères de famille, désireuses de vivre ou revivre une journée de partage d’échange, accompagnées par le père Chevalier, dans la joie et la bienveillance.

Pèleriner, c’est faire l’expérience « extra-ordinaire » de laisser ses habitudes, son confort, de couper les cordons et les tablettes pour aller à l’essentiel.

Et pour l’enrichir :

  • L’effort de la marche… mais supportable.
  • La vie fraternelle et paroissiale, la joie du chant et de la louange.
  • La lumière des enseignements.
  • Suivi d’un dîner convivial préparé par l’équipe organisatrice.

Contact : Agnès SAMOY (06 19 07 15 57)
Mail : peledesmeres.bnlr@gmail.com

Cliquez ici pour télécharger le bulletin d’inscription et vous inscrire avant le 22 mai.
Les inscriptions se feront par ordre de demande, 40 au maximum.
Adressez votre bulletin, accompagné d’un chèque de 10 €, à Agnès SAMOY – 16, chemin de l’Érable – 78590 Noisy-le-Roi.

A très bientôt, dans la joie de vous rencontrer.

Carême en paroisse : Jeûner, Partager le pain et Prier

Nous vous proposons de prendre le temps de 5 jours de partage, du 5 au 10 mars, du pain, de jeûne (selon le désir et les possibilités de chacun), et de prière communautaire chaque soir.

Les tracts sont à votre disposition dans les églises et à renvoyer avant le 22 février.
Vous pouvez aussi consulter le tract et imprimer le bulletin d’inscription : 2017 Jeune paroissial carême bulletin d’inscription

 

Redécouvrir à travers mon corps l’unité de mon être fait pour le désir de Dieu.

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Prier en Carême aux intentions de toute la communauté paroissiale
et de l’Eglise universelle

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Donner plus de place au pain de la Parole de Dieu

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S’entraîner au combat spirituel

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Se laisser libérer pour la justice et la charité en union avec les chrétiens de Terre Sainte

Pourquoi  jeûner en Carême ?

« De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps. Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants il est en premier lieu une thérapie pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu. Dans une constitution apostolique de 1966, Paul VI reconnaissait la nécessité de remettre le jeûne dans le contexte de l’appel de tout chrétien à ne plus vivre pour soi- même, mais pour celui qui l’a aimé et s’est donné pour lui, et aussi à vivre pour ses frères. Ce carême pourrait être l’occasion de reprendre les normes contenues dans cette constitution apostolique, et de remettre en valeur la signification authentique et permanente de l’antique pratique pénitentielle, capable de nous aider à mortifier notre égoïsme et à ouvrir nos cœurs à l’amour de Dieu et du prochain, premier et suprême commandement de la Loi nouvelle et résumé de tout l’Evangile.

En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères (…) En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger. C’est précisément pour maintenir vivante cette attitude d’accueil et d’attention à l’égard de nos frères que j’encourage les paroisses et toutes les communautés à intensifier pendant le Carême la pratique du jeûne personnel et communautaire, en cultivant aussi l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et l’aumône. » (Benoît XVI, message pour le Carême 2009)

Quelle est la proposition ?

Un groupe d’adultes s’entraide dans la pratique du jeûne monodiète (i.e qui comporte un seul aliment) pendant 6 jours consécutifs et porte ensemble dans la prière les grandes intentions de la communauté.

> Début de la démarche le dimanche 5 mars à 18h30 précises à l’église Saint-Sulpice de Bailly (prévoir 45 mn) : temps de prière d’entrée dans le jeûne.

Chaque jour (si possible) les participants se rejoignent à 20h précises à Saint-Sulpice de Bailly pour un temps de prière (chants, parole de Dieu et intercession).

Après la prière, nous nous dirigeons vers la maison paroissiale pour boire une tisane (à volonté !) et échanger simplement sur ce que nous vivons dans ce jeûne.

Chacun reçoit un pain complet de 600 g qui sert pour dîner avec la tisane … et pour se sustenter le lendemain matin et à midi avec de l’eau (à boire en quantité).

La rupture du jeûne se fait le vendredi 10 mars après la prière par un dîner simple et chaleureux à l’aumônerie, chemin des princes, à côté de la Maternelle Kergomar.

Il faut envisager une réalimentation progressive durant les jours suivants pour ne pas brusquer le corps, et pouvoir poursuivre sagement le chemin du carême.

Une proposition de don pour les chrétiens de Terre Sainte sera faite en sus de la légère participation aux frais.

Ceux qui ne souhaitent pas vivre l’expérience sur toute la semaine peuvent s’associer à celle-ci le mercredi (récupération du pain la veille lors de la prière). Il est évident que tous les paroissiens peuvent venir aux temps de prière même s’ils ne jeûnent pas.

Qui peut l’entreprendre ?

Toute personne en bon état de santé physique et psychique (hors grossesse et allaitement) et ne souffrant pas d’un manque de poids. Les personnes sous médicaments voudront bien consulter leur médecin traitant pour savoir si un jeûne est envisageable et comment suivre leur traitement durant cette période.

Il convient de se préparer par une alimentation équilibrée la veille du premier jeûne et de reprendre progressivement une alimentation normale. Notre corps a besoin qu’on le respecte.

 Et les couples ? Et les mineurs ?

Il est possible d’entreprendre ce jeûne en couple : l’un des deux conjoints se rend à la veillée de prière et rapporte deux pains pour en donner un à celui qui, par exemple, est resté garder les enfants ! Les mineurs, de plus de 16 ans, doivent impérativement joindre une autorisation parentale à leur bulletin d’inscription.

 

Bec-Hellouin 2016 : jeunes, inscrivez-vous !

Accueillis par la Communauté Bénédictine Sainte Françoise Romaine du Bec-Hellouin, du lundi 24 au vendredi 28 octobre 2016, venez vous former : musique, liturgie, chant, prière.
Accompagnés par le Père Benoît Chevalier, Gautier Picard Destelan, Anne Guétin et Hélène Pontier.

Cliquez ici pour voir le flyer.

Participation : 130 €
Contact et inscriptions, avant le 10 octobre : anne.guetin@gmail.com – 06 62 15 79 37

 

Réconciliation et Confession

   Une web-série sur la confession

Picto horaires ConfessionsAlfred est un catho-pratiquant qui a un peu de mal avec la confession : en six épisodes (diffusés tous les 15 jours sur le site du Diocèse), cette mini-série espère lever quelques freins classiques au sacrement de réconciliation. Nous espérons que vous aimerez et que, comme nous, vous finirez par vous dire que : « Finalement, se confesser, ce n’est pas si compliqué ! »

Épisode 1 : « J’ai trop honte »

 

Épisode 2 : « Mais je n’ai rien fait de grave, j’ai pas tué, j’ai pas volé, mais … »

 

Épisode 3 : « Puisque Dieu est amour, je n’ai pas besoin de prêtre pour confesser mes péchés … »

 

Épisode 4 : « Pourquoi aller se confesser puisque je raconte toujours la même chose ? »

 

Épisode 5 : « La confession ? Ce n’est qu’une formalité. »

 

Épisode 6 : « Ça fait trop longtemps »

Horaires des messes d’été et activités paroissiales

HORAIRES DES MESSES D’ÉTÉ à compter du 2 juillet et jusqu’au 4 septembre inclus

Mardi et Jeudi : 9h à Noisy
Mercredi et Vendredi : 9h à Bailly
Samedi : 18h à Bailly
Dimanche : 11h à Noisy

Le lundi 15 août, messe unique à 11h à Noisy

Attention : le secrétariat sera fermé du 11 juillet inclus au 29 août inclus.
Le prêtre de permanence sera joignable par téléphone au 06 58 94 71 21

LES MERCREDIS DE L’ÉTÉ

Les mercredis de l'étéPour tous ceux qui restent à Bailly, Noisy ou Rennemoulin durant l’été, nous vous proposons de nous retrouver tout simplement, autour d’un repas partagé par tous, tous les mercredis de juillet et août, à la Maison Paroissiale.

Chacun apporte de quoi partager un dîner froid, en toute simplicité.

1er dîner, le mercredi 6 juillet.

 

 

 


L’été, soyons encore plus vigilants aux personnes seules, malades et âgées 
Veilleurs de Fraternité

JMJ 2016 à CracovieDu 18 juillet au 1er août, environ 20 jeunes du Val de Gally partent aux JMJ à Cracovie.
Une première étape les conduira à Vienne (Autriche) pour une rencontre du diocèse de Versailles avec le cardinal Schönborn, puis dans le diocèse de Bielsko Biala (dans le sud de la Pologne) pour un temps en paroisse.
La dernière semaine ils participeront aux catéchèses et au festival de la jeunesse dans l’ancienne capitale de la Pologne dont St Jean-Paul II fut archevêque, Cracovie.
Les 4 derniers jours seront vécus avec le Pape François.

Merci à tous de votre soutien manifesté mi juin pour financer les JMJ. D’autres « CD miséricorde » sont encore disponibles pour les amateurs ! Un bon instrument musical pour évangéliser les trajets des vacances ! Nous vous porterons dans nos prières.

Chapelle Notre-Dame de la Mer à JeufosseSE RASSEMBLER EN DIOCÈSE POUR FÊTER MARIE,
Célébrer la messe de l’Assomption,
Prier le chapelet,
Chanter les vêpres de la Vierge Marie.

Le 15 août, le traditionnel pèlerinage diocésain aura lieu à Notre-Dame de la Mer à Jeufosse, avec Mgr Aumônier.
La messe solennelle sera présidée par Mgr Nicolas Bouwet, évêque de Tarnes-Lourde, à la collégiale de Mantes.
Pique-nique tiré du sac.
Marche de Blaru à Jeufosse.
Passage de la Porte Sainte.
Vêpres et prières à la chapelle Notre-Dame de la Mer, à Jeufosse.

Inscriptions par messagerie à pelerinage@catholique78.fr
Ou par courrier à : Direction Diocésaine des Pèlerinages – 16 rue Mgr Gibier – 78000 Versailles.
Permanence du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 : Tél. 01 30 97 67 61
Libre participation aux frais.